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L'auberge Rouge

Chapitres :

  1. L'auberge de Peyrebelle
  2. L'affaire Enjolras
  3. Le procès
  4. Le jugement

L'Affaire Enjolras

peyrebelleC’est le 13 octobre 1831 que tout commence (ou tout fini), un certain Jean-Antoine Enjolras aurait disparu, ce cultivateur de 72 ans, habitant à Saint Jean de Tartas, n’était pas revenu de la foire de Saint Cirgue en Montagne où il était allé la veille pour acheter du bétail. Ses neveux, inquiets, se mirent à sa recherche et en informèrent la maréchaussée. Le vieillard étant connu et apprécié, très rapidement, des témoignages affirmaient l’avoir vu près de l’auberge de Peyrebelle. D’après d’autres témoignages, le cultivateur aurait été vu sur la route en direction de Peyrebelle, en état d’ébriété, à la recherche d’une génisse. Les enquêteurs allèrent jusqu’à l’auberge rouge mais pas jusqu’au Coula, là où résident désormais les Martin

 

Le 26 octobre1831, des pêcheurs découvrent un corps au lieu-dit « Ronc-Gerbier », au pied d’une falaise. Le corps fut identifié par ses neveux, il s’agissait bien de Jean-Antoine Enjolras, il a été retrouvé à environ 10 km de Peyrebelle. La thèse de l’accident fut vite écartée, tout d’abord, le corps semblait avoir été retenu par des piquets, plus tard l’autopsie montrera que certaines blessures on été faites après le décès. Il s’agissait bien d’un meurtre, commis certainement dans la nuit du 12 au 13 octobre, date à laquelle des témoins affirment l’avoir vu pour la dernière fois à Peyrebelle. Le 1er novembre au soir,  Pierre et André Martin furent arrêtés au Coula, le lendemain, ce fut le tour de Jean Rochette, le domestique, lorsqu’il revenait sur Peyrebelle. Ils furent transférés de Lanarce à Largentière, pour l’enquête officielle. N’envisageant pas qu’une femme soit capable de tels actes, Marie Breysse ne fut pas arrêtée, pas dans un premier temps du moins, mais très vite, elle intimida les témoins, les menaçât, tenta de faire accuser d’autres, à tel point qu’elle fut elle aussi arrêtée et transférée à Largentière. Mais ces quelques jours de liberté lui ont certainement suffit pour effacer les traces des derniers meurtres…

 

Des présomptions, oui, mais pas de réelles preuves pour cette affaire, encore moins, pour les meurtres présumés. Tout a été fouillé, à l’Auberge rouge et au Coula, rien, il ne reste rien, pas de quoi les accuser. Mais, c’est tout de même à ce moment que les langues se délient, plusieurs témoins affirment avoir été victimes de vol et même de tentative de meurtre ou encore, d’avoir assisté à un meurtre commis par le clan. Oui, mais cela ne semble pas suffisant, et puis, ces témoignages arrivent trop tard, parfois plusieurs années après les faits, quelle crédibilité leur donner ? Pourquoi ne pas avoir parlé plus tôt ? Par peur des représailles, certainement …

 

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