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L'auberge Rouge

 

Chapitres :

  1. L'auberge de Peyrebelle
  2. L'affaire Enjolras
  3. Le procès
  4. Le jugement

L'auberge de Peyrebelle

L'auberge de PeyrebelleL’Auberge de Peyrebelle, cela ne vous dit peut-être rien si vous ne connaissez pas l’Ardèche, mais qu’en est-il de l’Auberge Rouge ? Vous connaissez certainement ce célèbre film de 1951 avec un certain Fernandel, et bien, figurez-vous que cette Auberge sanglante existe bel et bien et qu’elle a effectivement été le lieu d’étranges activités. Le véritable nom de l’Auberge Rouge est l’Auberge de Peyrebelle et elle existe toujours aujourd’hui…  Peyrebelle est un petit hameau du Plateau Ardéchois, sur la route qui rallie Le Puy-en-Velay (Haute-Loire) à Aubenas.

 

L’Histoire de l'Auberge Rouge

 

L’Histoire se déroule au début des années 1800, sur une bonne vingtaine d’années d’après ce que nous savons. Le plateau Ardéchois (entre 1200 et 13000m d’altitude) est désertique, les habitations sont rares, quelques hameaux, c’est une région monotone, recouverte de bruyères et d'herbes, de roches basaltiques. Les quelques arbres que l’on y trouve sont essentiellement des conifères, de grandes forêts bordent cependant le plateau de plus de 9000 hectares. L’été est cour et chaud, l’hiver (qui dure jusqu’au mois de mai) est rude avec des températures extrêmes et souvent des tempêtes de neige.

En ces lieux reculés avec des conditions difficiles, il n’était pas rare d’apprendre des disparitions… accidentelles ou autres… A cette époque, le plateau était une concentration de criminels, de bandes organisées, de terroristes… c’était une région peu sûre. 

 

La Famille Martin 

 

C’est en 1808 que les époux Martin, Pierre et sa femme, Marie Breysse s’installèrent à Peyrebelle, dans la ferme " Le Coula ", que Marie eue en héritage de ses parents. Très vite comprenant  le potentiel que le Hameau offrait, étant sur une route très fréquentée, ils transformèrent leur demeure en auberge-relais. Mais, ils avaient des projets plus ambitieux, édifier une véritable auberge à Peyrebelle et c’est ce qu’ils firent en 1818. L’auberge eue très vite bonne réputation et les époux furent vite appréciés pour leur générosité, ils étaient généreux avec les mandiants en leur offrant parfois la nuitée, et avec leur connaissance en prêtant de l’argent. Bref les affaires marchent bien et ils achètent de nouvelles terres.

 

Les Rumeurs

 

Mais leur " fortune " commença à faire jaillir des rumeurs, elle fut si rapide et dans un lieu si retiré qu’elle ne pouvait provenir que de mauvaises actions, d’autant qu’à leur arrivée, selon les dires, ils n’avaient qu’une vache noire et une chèvre blanche. Bien évidemment ils avaient leurs complices, leurs deux filles Marguerite et Jeanne-Marie, Jean Rochette, le domestique et André Martin, le neveu. La rumeur commença très tôt, au début de leur activité, ce fut celle du meurtre d’un riche marchand juif qui voyageait avec son cheval, ils l’auraient tué pour lui dérober sa bourse contenant plusieurs milliers de francs. Son cheval aurait été retrouvé mort au fond d’un ravin. Ce meurtre marqua le début d’une longue série… En peu de temps, on leur attribua les nombreuses disparitions (même de ceux qui succombaient à cause du froid ou de la neige), ils tuaient pour s’approprier l’argent de leurs victimes. 

Ils  faisaient disparaître certains des corps dans la chaudière, on dit même qu’ils engraissaient les porcs avec.  On les soupçonnait, on les craignait, mais personne ne les dénonça, d’autant plus qu’ils étaient appréciés par les représentants de l’ordre à qui ils réservaient toujours un accueil chaleureux. Ils auraient commis plusieurs dizaines de meurtres jusqu’à leur arrestation en 1831. C’est à cette date que tout s’arrêta pour eux. A cette époque, les époux, étant plus âgés, avaient laissé l’auberge en gérance, ils étaient retournés au Coula où ,pour arrondir leur fin de mois, ils ré-ouvrirent l’auberge des débuts, de plus petite taille. Leurs filles étaient parties depuis bien longtemps, on dit qu’elles ne supportaient plus tous ces meurtres.

 

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Création : Valérie Fabre