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L'auberge Rouge

Chapitres :

  1. L'auberge de Peyrebelle
  2. L'affaire Enjolras
  3. Le procès
  4. Le jugement

Le Jugement

Le 25 juin 1833, le jugement fut rendu : Pierre Martin, Marie Breysse et Jean Rochette sont déclarés coupables du meurtre de Jean-Antoine Enjolras. Les 3 sont condamnés à la peine capitale, c’est à dire la guillotine. André Martin a été aquité car il était sois-disant sous l’influence et la direction de son oncle, il a été libéré immédiatement.

 

Le recours en grace

 

Le 26 juin, les accusés signèrent leur pourvois en cassation qui fut rejeté le 13 août 1833. Démuni, leur avocat, Maître Croze adresse un pourvoi en grâce. Le Roi Louis-Philippe examine le dossier de Peyrebelle, mais, face à la France entière qui réclame l’exécution des aubergistes de Peyrebelle, il ne peut rien faire et encore moins pour la femme que l’avocat pensait sauver de la décapitation du fait de son sexe. Cette même femme aux yeux de la population, plus machiavélique que son mari, elle serait l’instigatrice de toute cette macabre histoire.  

  La décision est inévitable et le roi ne peut se permettre un faux pas qui serait mal vu par le peuple, le 18 septembre 1833, le Roi Louis-Philippe repousse le recours en grâce Royale. Les condamnés seront exécutés. Le 30 septembre, les condamnés sont avertis de la décision, Pierre Martin et Jean Rochette se confessent à l’aumônier, Marie, elle, tétanisée refusa de le voir.

 

Les exécutions

 

Le 1er octobre, le convoi de prisonniers, encadré par des gendarmes et accompagné de 2 prêtres, parti, direction Peyrebelle. Les curieux, les spectateurs, venus parfois de loin bordaient le long trajet (plusieurs jours de marche), pour apercevoir les condamnés. A Burzet, les prêtres, ne supportant plus l’ambiance lourde et le calvaire des condamnés, insultés, dévisagés, laissèrent le cortège et se firent remplacer. Le convoi s’arrêta à Mayres pour passer la nuit. Arrivé à Lanarce, une foule imposante les accueillait, l’annonce de leur exécution avait rassemblé tout le village, c’était un évènement… Puis à Peyrebelle, on parle de 30000 personnes venues de tout le plateau et plus loin encore, pour assister au spectacle.

Les exécutions eurent lieu le 2 octobre 1833 devant l’Auberge, la première fut celle de Marie Breysse, on dit qu’elle aurait craché sur le crucifix lorsque le prêtre le lui présenta, lorsque sa tête tomba, la foule cria de joie. Puis se fut le tour de Pierre Martin et enfin de Jean Rocchette qui criât « Maudits maîtres, que m’avez-vous fait-faire », il se débattit puis fut guillotiné. 

 

Etaient-ils coupables de tous ces meurtres ou n’était-ce que des rumeurs lancées par une population jalouse de leur bonne fortune ? Beaucoup de témoignages mais pourquoi aussi tardifs ? Si tout le monde les soupçonnait, pourquoi n’ont-il pas été inquiété avant ? Ils auraient exercé leurs crimes machiavélique pendant prés d’un quart de siècle en toute impunité. Si les crimes présumés antérieurs à l’affaire Enjolras n’étaient pas prouvés celui-ci en tout cas leur a été fatal. Enjolras a bien été assassiné d’après les médecins et d’après 2 témoins était bien au Coulas la nuit du 12 au 13 octobre 1831 et n’a plus jamais été revu en vie après celle-ci

 

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Création : Valérie Fabre